Fanny Romeo

Relevé d'un centre d'hébergement d'urgence

Les abattoirs de Rhodes conservent leur fonction jusqu’en 1980. Depuis 2015, les abattoirs sont investis afin d’accueillir les réfugiés fuyant la Syrie. Dans le cadre de ce changement de fonction, nous avons réalisé une étude afin de comprendre et de retracer les usages existants et passés de l’édifice.

structurelles.

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Ils sont construits en 1925,  une période architecturale charnière.  Le bâtiment est caractérisé par une matérialité nouvelle, le béton armé, mis en œuvre selon des techniques de constructions plus traditionnelles. Par exemple, au sein de la salle d’abattage,  le système poteau-poutre en béton armé est assemblé à la manière d’une charpente en bois. Au sein de cet espace, la particularité de ce système structurel est à son paroxysme, un noyau de poteaux centraux supporte une série de poutres en porte-à-faux, dépourvu de tout point d’appuis au niveau des façades de l’édifice.

L’analyse des abattoirs nous révèle également d’importantes pathologies structurelles.

Le bâtiment est soumis à de nombreux aléas : séismes, tempêtes, submersion marine. Suite à l’étude constructive réalisée, il semble que le bâtiment ne soit pas apte à résister à ces différents aléas. Son état structurel présente un danger pour les réfugiés qui y sont aujourd’hui hébergés. Nous préconisons donc une évacuation des réfugiés. De plus, avant toute nouvelle insertion programmatique, il est nécessaire d‘étayer la structure actuelle, et de réaliser des renforts structurels.